Poursuivre l’intégration des formations paramédicales et de maïeutique à l’université

Publié le 6 septembre 2017 à 10h49 - par

Une mission va relancer la concertation avec l’ensemble des acteurs et préciser les étapes de l’intégration à l’université de ces formations.

Poursuivre l'intégration des formations paramédicales et de maïetiques

La ministre des Solidarités et de la Santé et la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation ont lancé conjointement, le 1er septembre, une mission afin de poursuivre l’intégration des formations paramédicales et de maïeutique à l’université.

Ces formations concernent près de 150 étudiants et « constituent un secteur d’activité majeur pour notre pays », expliquent Agnès Buzyn et Frédérique Vidal. Le rôle de Stéphane Lebouler, à qui est confiée la mission, est de relancer la concertation avec l’ensemble des acteurs – étudiants, formateurs, universités, professionnels, collectivités territoriales – et de préciser les étapes de l’intégration à l’université de ces formations.

Cette intégration répond à plusieurs objectifs de long terme, « déterminants pour l’évolution du système de santé et la production de connaissances dans le champ de la santé », indiquent les deux ministres. À savoir :

  • Développer l’activité de recherche, particulièrement en sciences infirmières, en sciences de la réadaptation et en science maïeutique
  • Décloisonner les filières et former tous les étudiants en santé à travailler de façon coordonnée autour des mêmes patients
  • Reconnaître pleinement l’appartenance à l’enseignement supérieur, avec le statut et les droits afférents, de tous les étudiants engagés dans les filières de santé
  • Assurer une gestion des compétences acquises adaptée aux besoins de chaque territoire, que ce soit dans le cadre de la formation initiale ou tout au long de la vie des professionnels de santé
  • Permettre le développement de nouveaux métiers reposant sur de nouvelles formations.

Le coût de ces évolutions devra être évalué, en veillant à distinguer les surcoûts éventuels liés aux changements d’organisations de ceux liés à l’ambition de développer des activités de recherche. « Cette ambition constitue un enjeu clé de l’universitarisation de ces formations et un prérequis nécessaire pour conférer un grade universitaire aux diplômés des formations paramédicales et de maïeutique », insistent Agnès Buzyn et Frédérique Vidal.

Les deux ministères souhaitent qu’une première étape de cette mission soit conclue au plus tard en décembre 2017, pour permettre notamment d’identifier les mesures destinées à entrer en vigueur à la rentrée 2018.


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