Depuis quelques semaines, les courriers se succèdent au sein du SNPHAR-E. Les employés de certains établissements de santé se plaignent du non-respect du temps de travail des médecins.
Ainsi, « à Cognac, précise le syndicat, il semblerait que la borne maximale de 48 heures hebdomadaires soit devenue la norme ». À Paris, les indemnités de sujétion semblent récupérées a posteriori sur les jours déjà versés au compte épargne-temps. Ou encore, ajoute le SNPHAR-E, « à Reims, la durée de la demi-journée serait fixée par convention à 4,8 heures mais l’amplitude journalière serait elle de 10 heures et il n’y aurait que 8 jours fériés dans une année civile ». Tout autant de pratiques jugées contraires à la loi.
Le SNPHAR-E rappelle donc, à travers un guide mis en ligne, « un certain nombre de points concernant le travail et sa réglementation, sans occulter certaines décisions, arrêts ou jurisprudences ». Parmi eux, une définition du temps de travail, sa durée hebdomadaire, ou encore l’épurement des jours RTT en cas de départ à la retraite.