Un guide présente les avantages de la décentralisation du stationnement

Publié le 10 juillet 2014 à 0h00 - par

Non, le stationnement payant décentralisé n’est pas inéquitable et ne diminuera pas l’attractivité des centres-villes… Le Gart dénonce dix idées reçues sur la réforme applicable en 2016.

À partir de janvier 2016, les maires fixeront le tarif du stationnement payant sur leur commune, et l’amende forfaitaire nationale de 17 euros sera remplacée par des forfaits dits de « post-stationnement », qui ne pourront excéder le prix de la durée maximale de stationnement (2 à 10 heures en général). Ils seront également chargés du contrôle du paiement effectif.

Le Groupement des autorités responsables de transport (Gart) présente la réforme dans un dépliant qui dénonce dix idées reçues. L’occasion d’expliquer les principaux points de la réforme : fonctionnement, tarification, modalités de paiement et de contrôle, droits des automobilistes…

Le Gart explique, par exemple, que le stationnement payant est un outil pour fluidifier la circulation locale : en effet, le contrôle ayant été transféré aux maires permet de lutter contre le stationnement anarchique et de limiter les « voitures-ventouses » qui bloquent des places pendant plusieurs jours.

Chaque commune sera responsable de tout le processus : fixation des tarifs horaires et forfaitaires, organisation du contrôle mais aussi encaissement des recettes, investissement et maintenance des équipements, gestion des recours en contestation… Cela devrait rendre la politique de stationnement plus efficace et plus équitable.

En effet, aujourd’hui, l’amende est identique sur tout le territoire. Son effet dissuasif varie en fonction du tarif de stationnement : l’amende de 17 euros correspond à cinq heures de stationnement à Paris, et de dix-sept heures à Arles, par exemple.

Le Gart précise aussi que les élus deviendront comptables de leur politique de stationnement devant les citoyens, au même titre que pour l’eau ou les transports, et que de nombreux maires se sont engagés à ne pas augmenter le tarif horaire.

Les collectivités pourront gérer elles-mêmes le stationnement, ou en confier la gestion à un prestataire privé, par contrat.

Le Gart rappelle que, si les collectivités pourront redéfinir les modalités de contrôle de tous les types de stationnement, ils n’auront toutefois aucune marge de liberté concernant le parking abusif, dangereux ou gênant (livraisons, places à mobilité réduite…).
 

Marie Gasnier


On vous accompagne

Retrouvez les dernières fiches sur la thématique « Services à la population »

Voir toutes les ressources numériques Services à la population