Management stratégique de l'information

 
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Partie 5 - Les sources d'information
Chapitre 2 - Les sources sectorielles

5.2/4 - Veille pays

I - Contexte

La veille pays est constituée de deux types d'éléments. D'une part une liste de statistiques censées fournir des indicateurs à l'état brut dont certains servent à l'analyse, et une partie analytique rédigée, portant sur la situation politique, la conjoncture économique, les relations extérieures, la politique suivie par l'État dans divers domaines, qui s'appuie sur les données chiffrées quand c'est possible. Enfin on peut rencontrer, une carte géographique, toujours rattachée à la partie statistique.

Certains chiffres ou indicateurs sont familiers des veilleurs, d'autres non. Il s'agit de savoir s'en servir dans la phase de traitement d'analyse des données. L'objectif est de les mettre en perspective et de les contextualiser. Il s'agit aussi de ne pas surdimensionner les aspects quantitatifs au détriment de l'analyse pour éviter que le chiffre ne devienne un mode de pensée sommaire. La présente contribution n'est pas censée décrire une fiche type, mais s'appuie sur la variété de fiches pays produites par des ministères (affaires étrangères, économie et finance), des organismes publics nationaux, des organismes internationaux, des agences indépendantes, des cabinets d'études ou encore des banques. Tirer profit des chiffres, regarder du côté de la géopolitique, prendre pied sur le territoire, enrichir sa propre lecture des fiches pays, tels sont les principaux objectifs de la méthode de veille pays qui suit.

II - En pratique

1 - Les indicateurs classiques

i - La démographie

Quantité de population

C'est l'un des premiers éléments de la carte d'identité simplifiée d'un pays et il nous est donc familier. Il permet de faire des classements. Utilisée seule, cette donnée n'est pas de première qualité, mais associée avec la densité de population elle renseigne mieux sur l'occupation du territoire et permet de se rendre davantage compte de ses atouts ou de ses faiblesses. En revanche, elle est intéressante dès lors qu'il s'agit d'analyser la scène internationale. En effet, même si l'influence d'un pays ne dépend pas de la masse de sa population, on sait que celle-ci peut, dans certaines conditions, devenir un facteur de puissance. On retiendra que c'est une donnée mouvante et réversible, une importante population peut-être un frein au développement, mais elle peut être a contrario un facteur de puissance. Le seul moyen de dépasser ce paradoxe est de relier cette donnée à d'autres (ce qui est d'ailleurs un procédé que l'on peut ériger en règle générale). La question du fardeau d'une population, implique de nombreux questionnements concernant le développement, la mise en valeur du territoire et l'exploitation des richesses naturelles. Par exemple, les 1 100 habitants par km2 du Bangladesh...

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