La maîtrise des risques et la sécurité sanitaire au quotidien

 
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Partie 4 - Les vigilances sanitaires et la maîtrise du risque infectieux

4/8 - Radioprotection, radiologie médicale, radiothérapie, médecine nucléaire

Différentes sources de rayonnements ionisants, produits par des générateurs électriques ou par des radionucléides, sont utilisées en médecine. Ces techniques contribuent à l'exposition de la population et représentent, après l'exposition naturelle, la deuxième source d'exposition de la population et la première source d'origine artificielle.

La connaissance des dangers et des risques liés aux rayonnements ionisants a permis à la communauté internationale d'établir les objectifs de la radioprotection qui visent à éviter l'apparition des effets dits « tissulaires » ou « déterministes » et à réduire les probabilités de cancers radio-induits qui correspondent à des effets probabilistes, stochastiques ou aléatoires.

I - Radioprotection

En radiologie

L'imagerie médicale a une activité diagnostique avec des techniques utilisant (radiologie conventionnelle, radiologie en contraste et tomodensitométrie) ou non les rayonnements ionisants (échographie, IRM).

Elle a aussi développé la radiologie interventionnelle avec des actes médicaux invasifs pour le diagnostic et/ou le traitement d'une pathologie, réalisés sous guidage et contrôle d'un moyen d'imagerie.

L'utilisation des rayonnements ionisants a conduit à la notion de « radioprotection » et la Communauté européenne a élaboré en 1997 la directive Euratom 97/43 qui a pour but la protection de la population vis-à-vis de l'exposition aux rayonnements ionisants.

En médecine, la radioprotection du patient comporte deux volets :

  • la justification de l'utilisation des rayonnements ionisants ;

  • l'optimisation de la technique pour réduire l'exposition des patients, de l'acquisition du matériel jusqu'à la réalisation de l'examen.

L'optimisation, qui est une obligation réglementaire, bénéficie de la pratique dans les protocoles d'examen et du recueil de la dose, la dosimétrie devant être mise en relation avec la qualité nécessaire à l'établissement d'un diagnostic ou à la conduite d'un traitement. La directive européenne demande la mise en place d'audits cliniques portant sur la radioprotection. La réglementation à travers les NRD (niveaux de référence diagnostiques) est aussi un outil d'optimisation.

Les difficultés en rapport avec la justification des actes d'imagerie peuvent relever de plusieurs facteurs :

  • l'absence d'information des correspondants sur le bon examen d'imagerie à réaliser dans l'intérêt du patient ;

  • l'insuffisance de diffusion du « Guide du bon usage des examens d'imagerie médicale »...

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