Guide pratique de la médecine du travail

 
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La référence de la santé au travail pour une prévention et un suivi plus efficace

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Partie 1 - Histoire de la médecine du travail

1/3 - De la médecine du travail aux services de santé

Des extraits de textes rédigés par des hommes de science illustres tels que Ramazzini ou Villermé ont été sélectionnés avec soin pour apporter un éclairage original et vivant sur l’évolution de la médecine du travail.

Remarque

Un certain nombre d'écrits dont le caractère fondamental ou novateur ne peut, avec le recul de l'histoire, que retenir l'attention du lecteur, sont susceptibles d'illustrer, voire d'apporter un éclairage particulier sur l'évolution de la médecine du travail. C'est à cette fin que certains extraits de ces textes, jugés particulièrement significatifs, ou plus simplement dignes d'intérêt, sont reproduits ci après.

Une méthode intemporelle

Je ne me suis attaché, en parcourant les boutiques des ouvriers (qui sont à cet égard la seule école où on peut s'instruire), qu'à décrire ce qui peut intéresser les curieux et surtout fournir des moyens de guérir ou de prévenir les maladies qui attaquent les artisans. Je conseille donc au médecin qui visite un malade du peuple de ne point lui tâter le pouls aussitôt qu'il est entré, comme on a l'habitude de faire sans même avoir égard à la vie d'un homme, mais plutôt de se croire un véritable juge et de s'asseoir quelque temps sur un simple banc comme sur un fauteuil doré ; et là, d'un air affable, d'interroger le malade sur tout ce qu'exigent et les préceptes de son art et les devoirs de son cœur. Il y a beaucoup de choses qu'un médecin doit savoir, soit du malade, soit des assistants ; écoutons Hippocrate « Il faut lui demander ce qu'il sent, qu'elle en est la cause, depuis combien de jours » ; mais à ces questions qu'il me soit permis d'ajouter : « et quel métier fait-il ? » (Ramazzini Bernardino, De morbis artificum (traité des maladies des artisans), préface, Padoue, 1700)

Guérir et maintenir la santé

Il y a en effet deux médecines, celle qui guérit les maladies et celle qui concourt au maintien de la santé parfaite. » (saint Thomas d'Aquin, XIIIe siècle)

Diminuer le nombre des infirmités sociales

La médecine n'a pas seulement pour objet d'étudier et de guérir les maladies, elle a des rapports intimes avec l'organisation sociale ; quelquefois elle aide le législateur dans la confection des lois, souvent elle éclaire le magistrat dans leur application et toujours elle veille avec l'administration, au maintien de la santé publique. L'hygiène publique qui est l'art de conserver la santé aux hommes réunis en société est appelée à recevoir un grand développement... Mais elle a devant elle encore un autre avenir dans l'ordre moral... Elle doit éclairer le moraliste et...

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