Contexte
Lorsque l’on parle de pratiques innovantes en matière de santé, il est souvent fait référence à la télémédecine. En effet, quoi de plus innovant que l’ensemble des moyens de télécommunication et des nouvelles technologies au service du soin ?
Ces pratiques offrent la possibilité de soigner à distance. Il va de soi que les Ehpad sont les principaux intéressés afin d’améliorer la qualité de la prise en charge, puisque, selon l’Insee, 22,3 millions de personnes seraient âgées de 60 ans ou plus en 2050, soit une hausse de 80 % par rapport à 2005. C’est entre 2006 et 2035 que cet accroissement serait le plus fort (de 12,8 à 20,9 millions) avec le vieillissement des générations issues du baby-boom, nées entre 1946 et 1975. Cette évolution démographique va accentuer les difficultés actuelles dans l’accompagnement des personnes âgées et renforce les enjeux médico-économiques liés au vieillissement, dont la télémédecine est une des réponses.
Que ce soit pour limiter le recours à l’hospitalisation, source d’angoisse et de syndrome de glissement, pour décongestionner les services d’urgences ou pour lutter contre la désertification médicale, la télémédecine constitue un tournant fondamental dans la vie des Ehpad.
Plus généralement, la télémédecine est un facteur clé d’amélioration de la performance de notre système de santé.
Cette fiche a vocation à présenter les intérêts de l’utilisation de la télémédecine et les différentes manières de la mettre en place afin de répondre aux besoins des résidents et d’améliorer la qualité de l’accompagnement.