Contexte
Les termes de projet comme de management participatif ne sont pas nouveaux. Le monde de l’entreprise les utilise de longue date et adopte fréquemment la méthode de travail dite de « gestion de projets » où les équipes fonctionnent de manière collaborative et transversale.
Arrivée plus tardivement dans l’univers social et médico-social (et donc au sein des Ehpad), la « culture projet » s’inscrit dans le contexte spécifique de nos établissements souvent de taille petite ou moyenne, mais surtout au service de résidents âgés, dépendants, fragilisés.
Ainsi, aujourd’hui, on parle de « projet d’établissement » bien sûr (réclamé par les textes) qui offre un cap et une stratégie d’ensemble à l’établissement, mais aussi de projet de construction, de projet d’informatisation, de projet de création d’un nouveau service, d’une nouvelle unité…, autant d’occasions de mettre en œuvre un véritable management participatif qui mobilisera vos équipes autour d’un objectif commun générateur de motivation et de sentiment d’appartenance pour tous.
S’il est vrai que les projets absorbent une énergie importante pour les équipes, pour les cadres comme pour la direction, ils entraînent une dynamique bénéfique pour tous et in fine pour les résidents bénéficiaires. Pour cela, la communication et l’animation du projet doivent cependant être satisfaisantes. La position que tient le directeur dans ce contexte appelle donc plusieurs compétences et savoir-faire.
Ainsi, mobiliser autour d’un projet, intéresser le plus grand nombre constitue un des enjeux de la fonction managériale. Parce qu’il occupe une place centrale dans la définition du sens à donner aux actions, on peut émettre l’hypothèse que le directeur d’établissement a un rôle à jouer dans la recherche de cette « culture projet ».