Pour prendre en compte les risques psychosociaux, vous devez déjà essayer de les identifier, mais comme vous le savez il n’y a pas à ce jour de définition précise. Ainsi, en l’absence de définition légale du risque psychosocial, la CNAMTS par exemple a établi que les risques psychosociaux au travail regroupent notamment :
- Le stress au travail : c’est-à-dire le déséquilibre entre la perception qu’une personne a des contraintes de son environnement et la perception qu’elle a de ses propres ressources pour y faire face.
- Les violences externes : insultes, menaces, agressions exercées par des personnes extérieures à l’entreprise.
- Les violences internes : harcèlement sexuel ou moral, conflits exacerbés.
Ces risques se traduisent par un mal-être, une souffrance mentale, des atteintes physiques et ils ont des répercussions sociales.
Dans l’Accord national interprofessionnel sur le stress au travail du 2 juillet 2008, les partenaires sociaux ont précisé qu’un état de stress survient lorsqu’il y a déséquilibre entre :
- la perception qu’une personne a des contraintes que lui impose son environnement ;
- et la perception qu’elle a de ses propres ressources pour y faire face.
Le stress n’est donc pas une maladie en soi (le salarié est capable de gérer la pression à court terme, ce que l’on nomme le « bon stress ») mais une exposition prolongée ou répétée à des pressions intenses entraîne de grandes difficultés pour le salarié (« mauvais stress »), une perte d’efficacité au travail et peut causer des problèmes de santé.
Face à une situation identique, plusieurs individus peuvent réagir de manière différente et tout individu peut réagir différemment selon le moment de sa vie.
Bien entendu toute manifestation de stress au travail ne doit pas être considérée comme stress lié au travail.
Vous aurez donc comme responsable d’établissement à rester très vigilant sur ces différents risques et à développer des actions de prévention.