Contexte
La prise en charge médicamenteuse en Ehpad est un processus complexe à plusieurs titres.
Les résidents présentent des degrés de dépendance de plus en plus importants, des pathologies chroniques souvent multiples et une polymédication.
Ce processus fait intervenir une multitude de professionnels salariés de la structure ou libéraux (médecins, pharmaciens, infirmiers, aides-soignants…), ce qui peut accentuer les défauts de communication et/ou de coordination.
Il est composé de plusieurs étapes interdépendantes : dispensation, stockage, préparation et distribution-administration, aide à la prise des médicaments.
Si chaque étape du circuit du médicament peut être le moment d’une erreur médicamenteuse, la gestion des stupéfiants doit faire l’objet d’un contrôle renforcé et répondre à des règles strictes bien que le référentiel juridique relatif au médicament dans le secteur médico-social comprenne peu de textes spécifiques.
Ainsi, à l’heure où les Ehpad doivent entrer de plain-pied dans l’évaluation continue de la qualité, les risques liés à la gestion des stupéfiants doivent être identifiés et cette gestion faire l’objet de procédures de contrôle.