Contexte
La loi du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale a fixé de nouvelles règles relatives aux droits des personnes et a réaffirmé la place prépondérante des usagers en institution. C’est à partir de cette loi qu’a été créé le dispositif des personnes qualifiées, ayant pour but principal d’aider l’usager à faire valoir ses droits. En effet, l’article 9 de la loi du 2 janvier 2002 a créé l’article L. 311-5 du Code de l’action sociale et des familles (modifié en dernier lieu par la
loi n° 2013-403 du 17 mai 2013
), qui dispose :
« Toute personne prise en charge par un établissement ou un service social ou médico-social ou son représentant légal peut faire appel, en vue de l’aider à faire valoir ses droits, à une personne qualifiée qu’elle choisit sur une liste établie conjointement par le représentant de l’État dans le département, le directeur général de l’agence régionale de santé et le président du conseil départemental. La personne qualifiée rend compte de ses interventions aux autorités chargées du contrôle des établissements ou services concernés, à l’intéressé ou à son représentant légal dans des conditions fixées par décret en Conseil d’État. »
Si les interventions des personnes qualifiées sont restées relativement rares, il n’en demeure pas moins que l’information en Ehpad est obligatoire. Une information claire auprès des résidents et des familles est surtout nécessaire pour éviter les contentieux, mais il appartient aussi à la direction d’informer et de sensibiliser les personnels des droits des personnes hébergées en Ehpad. La personne qualifiée pourra aussi servir de médiateur dans des cas où la communication est devenue difficile, voire impossible, entre un résident, sa famille et l’établissement.