Contexte
L’article L. 121-2 du Code de l’éducation (ordonnance n° 2000-549 du 15 juin 2000) énonce la lutte contre l’illettrisme comme une priorité nationale.
Aujourd’hui, un peu plus de 3 millions de personnes âgées de 18 à 65 ans, soit 9 % de celles ayant été scolarisées dans notre pays, sont illettrées. Ce terme signifie qu’elles ne parviennent pas à lire, écrire, compter et ne maîtrisent pas les « savoirs de base ».
C’est le cas de 14 % des agents territoriaux à tâches d’exécution (étude de l’INSEE, 2005).
Or, les nouvelles organisations de travail impliquent la mobilisation de savoirs multiples qui vont au-delà du « savoir lire, écrire et compter », d’où la notion de risque grandissant lié aux limites posées par l’illettrisme.
Repérer et former les citoyens adultes, prévenir l’illettrisme au plus tôt chez les enfants en agissant avec leur famille, et professionnaliser les intervenants territoriaux sont les trois leviers dont disposent les communes dans la lutte contre cette forme d’exclusion qui se développe à bas-bruit.