Quel que soit le projet élaboré, l’amélioration de la qualité des temps d’accueil périscolaires devra passer par la mutualisation des locaux et des moyens.
Même si les communes, propriétaires des locaux scolaires, sont tout à fait en mesure d’utiliser les espaces et les moyens dans l’objectif de prise en charge des enfants, il est préférable que cette utilisation des locaux et du matériel scolaire soit négociée et partagée, particulièrement avec les représentants de l’Éducation nationale, en tenant compte notamment des modalités de fonctionnement de chacun (cf. Permettre l’utilisation des locaux scolaires par les associations).
De ce point de vue, en complément de l’établissement d’un PEL ou d’un projet périscolaire partagé (PEDT), il peut être intéressant de construire une charte des temps périscolaires voire de continuité éducative, par exemple, outils de référence pour favoriser le dialogue.
Elle permet de définir les valeurs éducatives communes à partager entre professionnels et avec les familles. De fait, l’articulation entre scolaire, périscolaire et loisirs est un point toujours délicat à traiter, pour lequel il ne saurait y avoir de modèle figé en matière d’organisation des services. (cf. Charte des temps périscolaires de la ville de Perpignan).
Exemple : la mairie de Paris a préféré opter pour une « charte », cette terminologie apparaissant comme moins contraignante que celle de « projet » et comme marquant l’engagement des différents partenaires. La ville y développe trois axes éducatifs qu’elle souhaite valoriser (épanouissement, socialisation, lutte contre les inégalités) et évoque les moyens qu’elle met en œuvre, en soulignant la nécessité du partenariat.