Contexte
Ils étaient 2 596 800 étudiants à la rentrée 2016 dans les 3 500 établissements d’enseignement supérieur que compte le territoire français (+ 1,8 % d’augmentation par rapport à 2015, soit 45 600 étudiants). Dans le détail, 1,55 million d’étudiants sont entrés dans les universités (soit 60 %), 88 300 en classe préparatoire, 268 000 en sections de technicien supérieur (STS) et 572 400 dans les autres établissements publics ou privés (source : discours de rentrée 2016-2017 du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche).
L’enseignement supérieur est une compétence de l’État, pourtant les communes n’ont jamais cessé de s’y intéresser : pour établir des établissements sur leur territoire, elles ont offert des terrains et proposé des locaux ; pour fixer ou attirer des « cerveaux », elles ont créé un environnement favorable à l’accueil de professeurs, de chercheurs, et d’étudiants français et étrangers ; enfin, elles participent à l’accueil et au financement de multiples colloques, conférences et journées d’études spécialisées.
Les élus municipaux peuvent participer aux instances de gestion des universités telles que le conseil d’administration ou le conseil des études et de la vie universitaire, soit en qualité de représentant de la commune, soit en qualité de personne qualifiée.
Il revient aux cadres des collectivités de leur préparer des dossiers dans les mêmes conditions que lorsqu’ils sont élus dans les EPLE (cf. Comprendre le rôle des élus communaux dans les EPLE).
Il faut aussi connaître les inégalités des jeunes devant l’accès à l’enseignement supérieur : ainsi, près d’un tiers des étudiants sont enfants de cadres supérieurs alors que seulement un sur dix a des parents ouvriers. Les jeunes de milieu populaire sont très rarement présents dans les filières sélectives, en master ou en doctorat (source : Observatoire des inégalités).