![[ép. 184] Que retenir de la DGF 2024 ?](https://www.weka.fr/actualite/wp-content/uploads/2024/04/ep-184-que-retenir-de-la-dgf-2024-300x161.png)
« En 2016, nous étions dans la construction, en 2017, nous sommes dans la consolidation », a souligné Philippe Richert (LR, Grand Est), le président de l’association qui rassemble les présidents de Conseils régionaux, lors de ses vœux à la presse.
Un an après la mise en place des grandes régions nées de la fusion des entités précédentes, il a souligné les « avancées » réalisées notamment dans le domaine de l’emploi, la formation professionnelle, les transports ou la santé, dans le cadre de la plateforme État-Régions lancée début 2016 avec le gouvernement.
Régions de France (ex-ARF) présentera le 8 février ses propositions qu’elle soumettra aux candidats à l’élection présidentielle pour qu’ils indiquent leurs intentions à l’égard des régions. « Nous ne sommes pas en demande d’un nouvel acte de décentralisation », a souligné M. Richert, « nous sommes dans l’expérimentation et la consolidation ».
En 2017, les régions se verront notamment attribuer une part de 50 % de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) en contrepartie de leurs nouvelles compétences dans le domaine économique et des transports. En 2018, elles devraient bénéficier d’une part de la TVA en substitution aux dotations de l’État.
Régions de France souhaite par ailleurs que débute en 2017 « la préparation à l’ouverture à la concurrence des trains régionaux avec le vote d’une loi d’expérimentation ». Elle demande également que la coordination des services publics d’accompagnement pour l’emploi soit effectivement confiée aux régions.
Depuis le 1er janvier 2016, la France compte 13 régions métropolitaines, contre 22 auparavant, et cinq régions et collectivités d’outremer.
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