Le « New Deal Mobile », signé en janvier 2018 entre le gouvernement, l’Autorité de régulation des télécoms (Arcep) et les opérateurs, ambitionne de résorber les zones blanches, territoires non couverts par les réseaux mobiles de dernières générations, en France d’ici à 2022.
Dans le cadre de cet accord, les opérateurs ont l’obligation d’équiper en 4G 75 % de leurs sites mobiles existants situés en zones blanches au 31 décembre 2020.
« Les opérateurs sont tous mobilisés pour atteindre cet objectif. Il a certes été ralenti pendant la crise sanitaire mondiale mais les opérateurs et leurs techniciens ont continué, dans la mesure du possible, à déployer notamment durant le premier confinement », a souligné la Fédération française des télécoms dans un communiqué.
Bouygues Telecom a indiqué mardi 10 novembre avoir déjà atteint l’objectif de 75 % « le 5 novembre ».
À l’occasion d’un premier bilan du « New Deal Mobile », l’Arcep, chargée de la vérification de la tenue de ces engagements, a annoncé mardi que 96 % du territoire était aujourd’hui couvert en 4G par au moins un opérateur, un chiffre en hausse de 7 points par rapport au 1er janvier 2018.
Par ailleurs, la couverture mobile est arrivée dans 462 zones identifiées par les collectivités territoriales associées à ce plan d’aménagement numérique.
« Le rythme doit encore s’accélérer car la crise sanitaire crée des attentes légitimes pour une meilleure couverture mobile », a prévenu le secrétaire d’État au numérique, Cédric O, à l’occasion d’un comité de pilotage sur le sujet.
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