Feu vert du Parlement à la Banque publique d’investissement

Publié le 20 décembre 2012 à 0h00 - par

Le Parlement a donné mercredi 19 décembre au soir son feu vert à la création de la Banque publique d’investissement (BPI), qui doit démarrer ses activités début 2013 avec une force de frappe de 40 milliards d’euros et qui constituait le premier des 60 engagements de François Hollande.

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Les sénateurs ont adopté le texte de compromis Assemblée-Sénat quelques heures après les députés par 176 voix pour, et 168 voix contre. La socialiste Michèle André s’est félicitée que les principales dispositions apportées par le Sénat aient été conservées dans le compromis.

Comme l’écologiste Joël Labbé, elle a cité parmi ces améliorations l’introduction de la parité dans les instances du nouvel établissement. Françoise Laborde, au nom du RDSE (à majorité PRG), a jugé que la BPI « sera un bon outil, même si elle ne réglera pas d’un coup de baguette magique les problèmes, notamment en soutenant les PME sur leurs projets à moyen et long terme ».

Marie-France Beaufils (groupe communiste) a émis des réserves, la BPI ne pouvant, selon elle, « en l’état actuel des choses constituer la solution définitive et universelle à l’ensemble des questions » posées. Pour elle, c’est « la première étape d’un long chemin ». Philippe Dominati (UMP) a estimé que « la BPI sera un nouveau dinosaure », redoutant notamment « certains conflits d’intérêt ».

La BPI doit réunir dans chaque région, sous un guichet unique, les services du Fonds stratégique d’investissement (FSI), qui prend des participations dans des sociétés françaises stratégiques, de la banque publique des PME et de l’innovation, Oséo, et de CDC Entreprises, filiale de la Caisse des dépôts.

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