Embauchés en 2006 dans le cadre du plan de cohésion sociale, les emplois de vie scolaire (EVS) occupent différentes missions dans les écoles et les établissements du second degré : assistance administrative, surveillance, assistance handicap…
En cette rentrée scolaire, le SE-Unsa dénonce la « façon révoltante » dont le ministère joue avec les salariés en contrats aidés, critiquant de manière acerbe le tour de passe-passe du gouvernement qui utilise l’emploi aidé pour « ajuster sa politique de l’emploi et les chiffres du chômage ». Le syndicat évoque un traitement indigne fait aux personnels en poste et rapporte que plusieurs salariés auraient été renvoyés au chômage par un coup de fil ou un simple SMS, alors que rien ne le laissait présager. Cet arrêt brusque de leurs missions provoque ainsi une dégradation des conditions d’accueil des élèves dans les établissements scolaires.
Le SE-Unsa a écrit à Luc Chatel pour « protester et exiger la révision de toutes les situations ».