Le constat dressé par le rapport est inquiétant. En effet, les discriminations existent toujours à l’école. Elles semblent même s’aggraver dans plusieurs domaines : handicap, égalité filles-garçons, orientation sexuelle et origine. La détérioration du vivre ensemble, un des piliers de l’éducation publique, risque de mener à des phénomènes d’exclusion et de harcèlement.
L’Unsa-Éducation en appelle au ministère de l’Éducation nationale pour trouver des solutions à ces discriminations « inacceptables ». Pour cela, l’organisation syndicale réclame des moyens à la hauteur de l’enjeu : la mobilisation de l’ensemble des acteurs du système éducatif et une réponse qui s’inscrive dans la durée. Selon elle, il convient de prendre, au plus vite, quatre décisions :
- l’abandon des mesures de suppression de la carte scolaire ;
- la refondation d’une véritable formation initiale et continue des personnels ;
- le renforcement des équipes de santé scolaire et des assistants sociaux ;
- l’arrêt des suppressions massives de postes.