« Le cri de colère du peuple français, notamment sur le pouvoir d’achat, impose aux collectivités d’agir, même si on avait commencé avant la crise des gilets jaunes », a fait valoir à l’AFP le maire LR de la ville Gilles Platret.
« On s’est dégagé un certain nombre de marges de manœuvre » grâce notamment à une « réduction des dépenses de fonctionnement depuis 2014 », a poursuivi l’élu, par ailleurs porte-parole de son parti.
Bibliothèque ou cimetières verront ainsi leurs tarifs baisser le 1er février et les tarifs liés à la jeunesse ou encore à la restauration scolaire début mars. La municipalité a aussi acté la baisse des prix de plusieurs parcs de stationnement.
Ces mesures ont été adoptées lors d’un conseil municipal extraordinaire, à l’unanimité mais sans l’opposition de gauche, qui avait quitté la salle en dénonçant un « coup médiatique » de M. Platret.
Avant de quitter le conseil municipal, ces élus avaient critiqué une « attitude électoraliste, un an avant les élections municipales » et qualifié les mesures de « miettes territoriales, sans vraiment poser les questions de fond », selon le Journal de Saône-et-Loire.
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