L’ex-ministre UMP Dominique Bussereau élu président de l’Assemblée des départements de France

Publié le 13 mai 2015 à 12h41 - par

L’ex-ministre UMP Dominique Bussereau, président du Conseil départemental de la Charente-Maritime, a été largement élu, mercredi 13 mai, président de l’Assemblée des départements de France (ADF), succédant au PS Claudy Lebreton après la victoire de la droite aux départementales fin mars, a annoncé l’ADF.

L'ex-ministre UMP Dominique Bussereau élu président de l'Assemblée des départements de France
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L’ex-ministre a obtenu 68 voix de l’UMP, UDI, divers droite, plus une d’un élu « divers ». La gauche n’a pas présenté de candidat. Ses 30 élus ont voté blanc, a précisé André Viola, président PS du conseil départemental de l’Aude.

L’ADF continuera d’être dirigée par un bureau (l’instance élargie de direction de l’ADF), où chaque couleur politique sera représentée selon un calcul proportionnel reflétant les résultats des départementales.

Également député de la Charente-Maritime, M. Bussereau, âgé de 64 ans, a réuni sur son nom la totalité des voix des présidents de conseils départementaux de la droite et du centre. Il était le seul candidat de son camp. L’UMP, l’UDI et les divers droite forment un même groupe à l’ADF, dénommé DCI (droite, centre et indépendants).

Conseiller général depuis 1985, président du Conseil départemental de Charente-Maritime depuis 2008, Dominique Bussereau est proche de Jean-Pierre Raffarin et fait partie comme lui de l’aile modérée de l’UMP.

Les élections départementales des 22 et 29 mars avaient totalement inversé le rapport entre la gauche et la droite à l’ADF. Avant ce scrutin, la gauche comptait 61 présidences de départements et la droite 40. La droite détient désormais 67 présidences de conseils départementaux (45 UMP, 13 UDI, 8 divers droite et 1 MoDem), selon le groupe DCI. Outre les 33 présidents de départements de gauche, il y a un président « divers ».

L’ADF a pour mission de défendre les intérêts des départements, notamment auprès du gouvernement.

Président sortant du groupe DCI, le sénateur UMP de Haute-Marne Bruno Sido soutenait comme ses collègues la candidature de M. Bussereau. « Dominique Bussereau connaît bien les rouages parlementaires, les rouages gouvernementaux, il a toutes les qualités pour faire ce travail et il est au centre du dispositif politiquement », avait-il affirmé à l’AFP fin avril.

Au même moment, François Sauvadet, président (UDI) de la Côte d’Or, déclarait que M. Bussereau était « un homme de consensus qui sait rassembler au-delà de l’UMP ».

Selon l’ancien ministre Alain Lambert, président du département de l’Orne, l’élu picto-charentais était l’homme de la situation « dès lors qu’il conçoit sa candidature comme issue des présidents des conseils départementaux, et pas uniquement des sièges des partis ».

 

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