Philippe Richert élu président de l’Association des régions de France (ARF)

Publié le 26 janvier 2016 à 17h09 - par

Philippe Richert, président (Les Républicains) de la région Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne, a été élu mardi 26 janvier président de l’Association des régions de France (ARF) par ses pairs, élus comme lui aux régionales de décembre, a annoncé l’ARF à l’issue d’une assemblée générale.

Philippe Richert élu président de l'Association des régions de France (ARF)
Bertrand GUAY / Copyright © AFP

Philippe Richert, 62 ans, étiqueté droite modérée, faisait figure de candidat de consensus. Seul candidat, il a été élu « par acclamation », a-t-on précisé.

M. Richert succède à la tête de l’ARF à Alain Rousset (PS), 64 ans,président de la nouvelle grande région Aquitaine-Poitou-Charentes-Limousin, qui dirigeait l’association depuis 2004 et avait annoncé avant même les élections régionales des 6 et 13 décembre qu’il ne serait pas candidat à sa succession.

Le socialiste François Bonneau, réélu à la tête de la région Centre-Val de Loire, devient président délégué de l’ARF, Valérie Pécresse, nouvelle présidente (LR) d’Île-de-France, est première vice-présidente et Marie-Guite Dufay, présidente PS de Bourgogne-Franche Comté, est trésorière de l’association, a précisé l’ARF.

M. Richert était le seul président de Conseil régional de droite au cours de la précédente mandature (2010-2015). Ayant débuté sa carrière politique au Centre des démocrates sociaux (CDS), il a été ministre chargé des Collectivités territoriales de 2010 à 2012 et sénateur du Bas-Rhin de 1992 à 2004, puis de 2005 à 2012.

L’ARF, qui représente les intérêts des régions dans les discussions politiques, regroupe les treize régions métropolitaines issues du nouveau découpage territorial entré en vigueur au 1er janvier 2016, les quatre régions et territoires d’outremer et Mayotte, soit un total de 18 membres. À l’issue des régionales de décembre, sept régions sont dirigées par la droite et cinq par la gauche en métropole, et l’exécutif de Corse est dirigé par des autonomistes. Les quatre territoires et régions d’outremer, se partagent entre droite et gauche.

Dotées de nouvelles compétences en matière économique, les grandes régions devraient voir leur rôle renforcé, notamment dans les domaines de la formation ou de l’apprentissage, et être appelées à travailler plus étroitement avec le gouvernement dans la lutte contre le chômage.

 

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