L’intercommunalité, « une bonne chose » toutefois mal connue selon un sondage Ifop

Publié le 2 octobre 2013 à 0h00 - par

Trois Français sur quatre (74 %) estiment que l’intercommunalité est « une bonne chose », mais les citoyens connaissent mal ces regroupements de communes et craignent une hausse de la fiscalité locale et une gestion de proximité plus compliquée, selon un sondage Ifop publié mercredi 2 octobre 2013.

L’intercommunalité, « une bonne chose » toutefois mal connue selon un sondage Ifop

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Élections municipales 2014
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Ce sondage a été commandé par l’Association des communautés de France (AdCF), réunie actuellement à Montpellier pour sa 24e convention nationale.

62 % des personnes interrogées jugent que l’intercommunalité est « une assez bonne chose » et 12 % « une très bonne chose », (soit un total de 74 %), alors que pour 20 % c’est « une assez mauvaise chose » et pour 6 % « une très mauvaise chose » (26 % en tout). L’écrasante majorité des communes (plus de 35 000 sur près de 37 000) et de la population résidant en France (58,8 millions sur quelque 65 millions) appartenait au 1er janvier 2011 à une structure intercommunale, selon les chiffres officiels.

Dans le détail, les jugements semblent toutefois très partagés. Certes, 80 % des personnes interrogées estiment que cela « permet d’offrir de nouveaux services et équipements collectifs aux habitants. Mais l’intercommunalité « tend à une hausse des impôts locaux » pour 73 % et « tend à complexifier la gestion locale » pour 69 %. Ils sont aussi 59 % à penser que cela « tend à éloigner les élus des citoyens ».

L’intercommunalité apparaît toutefois mal connue. Si 73 % affirment savoir si leur commune appartient à une structure intercommunale (communautés de communes, communautés d’agglomération, métropole), 54 % ignorent le nom de celui ou celle qui la préside.

D’ailleurs, 93 % trouveraient « utile » qu’une campagne d’information soit organisée « pour mieux expliquer le fonctionnement et les enjeux de leur intercommunalité » à l’occasion des municipales de mars 2014. Lors de ce scrutin, les électeurs devront aussi cocher, sur le même bulletin de vote que pour l’élection communale, le nom des élus qu’ils souhaitent élire à l’intercommunalité.

Une majorité massive (95 %) souhaite que les grands projets et les compétences des intercommunalités soient placés au cœur de la campagne municipale, et une proportion quasi équivalente (93 %) souhaite que les candidats à la présidence de l’intercommunalité se déclarent avant les élections locales de mars prochain.

Ce sondage a été réalisé par internet du 4 au 6 septembre auprès d’un échantillon de 1 001 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas.
 

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