Emmanuel Macron lance à Stains le dispositif « un jeune un mentor »

Publié le 1 mars 2021 à 16h24 - par

Emmanuel Macron a lancé lundi 1er mars 2021 à Stains (Seine-Saint-Denis) le dispositif « un jeune un mentor », avec l’objectif que « 100 000 jeunes » puissent en bénéficier cette année, lors d’une visite à un centre de formation aux métiers industriels.

Emmanuel Macron lance à Stains le dispositif "un jeune un mentor"

« Ce que je veux, c’est que chaque jeune qui en a besoin puisse avoir un mentor. Et aussi qu’on offre la possibilité à des cadres en entreprise, à des jeunes qui ont déjà une expérience, d’aider d’autres jeunes, de leur faire confiance, de les accompagner, de leur apporter leur propre exemple de vie », a déclaré le chef de l’État.

Le dispositif, qui prend place dans le cadre du plan « 1 jeune, 1 solution », lancé en juillet 2020, vise à soutenir les associations et les entreprises déjà impliquées dans le mentorat et à convaincre d’autres de s’engager, pour un budget d’environ 30 millions d’euros pour 2021.

« L’objectif est d’avoir 100 000 jeunes qui pourront bénéficier du dispositif et nous doublerons ce chiffre, l’année d’après. J’espère même qu’on pourra aller plus loin, plus vite et plus fort », a glissé M. Macron à l’issue d’une heure et demie de visite sur le site de L’Industreet.

Dans ce centre financé par Total, où 60 élèves apprennent des métiers de pointe au carrefour de l’industrie et du numérique, M. Macron a échangé avec des jeunes plutôt enthousiastes d’avoir « des cours pratiques plutôt que juste gratter du papier ».

Le chef de l’État s’est également entretenu avec Azzedine Taibi, le maire de Stains, qui lui a rappelé la petite phrase prononcée pendant la campagne présidentielle de 2016-2017 : « allez à Stains expliquer aux jeunes qui font chauffeur Uber de manière volontaire qu’il vaut mieux aller tenir les murs ou dealer », avait déclaré M. Macron, interrogé sur l’Uberisation de la société.

« Je lui ai rappelé qu’on était loin des raccourcis qui consistent à croire que soit on est chauffeur Uber, soit dealer », a souligné M. Taibi.

« Ici on a la possibilité, quand on leur fait confiance, quand on leur donne les moyens, que des jeunes puissent réussir », a-t-il insisté, en observant que « les métiers de l’industrie sont très porteurs à condition que les entreprises jouent le jeu ».

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