Les collégiens plus nombreux à se sentir bien dans leur établissement

Publié le 26 décembre 2017 à 11h40 - par

Plus de 94 % des collégiens déclarent se sentir bien dans leur établissement, un pourcentage en hausse par rapport à 2011 et 2013, selon une enquête du ministère de l’Éducation, qui montre également une baisse du taux d’enfants victimes de harcèlement.

Les collégiens plus nombreux à se sentir bien dans leur établissement

Les services de la Depp, la direction des statistiques du ministère, ont interrogé 21 600 élèves de 360 collèges représentatifs au printemps 2017, dans le public et le privé sous contrat, pour réaliser cette enquête nationale sur le climat scolaire et la victimation, après deux précédentes études réalisées en 2011 et 2013.

Un peu plus de 94 % ont déclaré se sentir « tout à fait bien ou plutôt bien » dans leur collège, contre 92,5 % en 2013 et 92,8 % en 2011. Près de 74 % ont répondu dans le sens positif à au moins dix des douze questions posées sur le climat scolaire (qui évoquent l’ambiance de l’établissement, les copains, les relations avec les enseignants, etc.).

90,3 % des enfants jugent qu’on « apprend tout à fait bien ou plutôt bien » dans leur établissement, un taux inchangé par rapport à 2011 et 2013.

Ils sont en revanche beaucoup plus critiques pour les punitions, qu’ils ne sont que 70 % à trouver « justes », avec une grosse différence : les filles sont 75 % à les trouver justes, contre seulement 66 % des garçons.

La différence entre les sexes se retrouve également dans les appréciations sur les relations entre élèves : si 92 % des garçons disent avoir beaucoup d’amis, ce taux descend à 89 % chez les filles. Les garçons sont aussi plus nombreux à se sentir en sécurité aux abords du collège et dans les transports scolaires.

Les violences signalées par les enfants sont les insultes (subies par 51 % des collégiens), le vol de fournitures scolaires (48  %), les surnoms désagréables (46 %), les mises à l’écart (39 %) et les bousculades (34  %), un classement identique à 2011 et 2013.

Les coups et les bousculades sont le plus souvent évoqués par les garçons tandis que les filles déclarent souffrir surtout d’ostracisme, d’un sentiment d’humiliation et d’insultes via les réseaux sociaux ou le téléphone portable.

L’enquête de la Depp indique que 5,6 % des élèves « sont en situation de multivictimation » (qui traduit dans  les faits une situation de harcèlement), contre 6,9 % en 2013. Ce sont surtout des garçons (6,7 % contre 4,4 % des  filles) et des élèves en classe de 6e (7,9 % contre 3,7 % en classe de 3e par exemple).

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