Plan canicule : la veille saisonnière déclenchée ce vendredi

Publié le 1 juin 2018 à 13h35 - par

Le premier échelon du Plan national canicule (PNC), le dispositif annuel de « veille saisonnière », sera activé vendredi 1er juin et le restera jusqu’au 15 septembre, a indiqué le ministère de la Santé dans un communiqué.

Plan canicule : la veille saisonnière déclenchée ce vendredi

« Les périodes de chaleur vont augmenter en durée et en intensité dans les années qui viennent » et la surveillance du territoire s’organise « pour repérer à la fois les chaleurs prolongées » et les épisodes de « canicule » et « mobiliser tous les acteurs » dans la prévention et l’accompagnement des populations, a précisé la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, lors d’un point presse, à l’issue d’une réunion avec les acteurs du PNC.

Mis en place chaque année depuis les 19 490 morts de l’été 2003, le plan comporte quatre niveaux de gravité : la simple « veille saisonnière » (niveau 1), l’« avertissement chaleur » (niveau 2), « l’alerte canicule » (niveau 3) et  « mobilisation maximale » (niveau 4).

« Le système de surveillance est de plus en plus robuste, il permet d’être enanticipation », s’est réjouie Mme Buzyn.

L’organisation, interministérielle, repose « sur des actions de terrain où nous avons besoin des collectivités locales », qui tiennent notamment des registres recensant les personnes isolées et fragiles, « des associations », mais aussi « des fédérations hospitalières, des fédérations d’aide à la personne à domicile », des « médecins de ville » ou encore des « services d’urgence » mobilisés pour « faire remonter l’information au plus tôt », a-t-elle détaillé.

« Nous travaillons aussi sur la gestion des lits d’aval, avec les Agences régionales de santé (ARS) qui anticipent les besoins », a précisé la ministre.

Interrogée sur le manque de médecins et d’urgentistes dans certains hôpitaux, la ministre a reconnu une « forte tension sur les professionnels » mais assuré que dans le cadre du PNC, « les professionnels paramédicaux », infirmiers, kinésithérapeutes ou encore pharmaciens, peuvent aussi « participer à la bonne information et au repérage des symptômes ».

Les autorités font en sorte « qu’il y ait le personnel là où il le faut, au moment où il y a des tensions et notamment dans les zones touristiques », a-t-elle dit.

Le ministère de la Santé rappelle aux personnes fragiles (personnes âgées, malades ou dépendantes) qu’elles doivent maintenir leur logement frais, boire régulièrement de l’eau, se rafraîchir et se mouiller le corps plusieurs fois par jour, éviter de sortir aux heures les plus chaudes et donner régulièrement des nouvelles aux proches.

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