Dans un communiqué commun, les deux organisations réclament, « dès avant la fin de ce mois de mars », le lancement d' »une conférence sociale (…) pour examiner le décompte du temps de travail, l’évolution des carrières et la qualité de vie au travail dans les structures d’urgence ».
Au passage, l’AMUF et SAMU-Urgences de France réitèrent leur souhait de voir s’engager une réflexion sur l’attractivité des métiers de l’urgence ainsi qu’un diagnostic des ressources humaines étendu aux non médicaux et conforme aux référentiels. En outre, la gestion de l’aval des urgences et du placement des patients, tant au quotidien qu’en période de crise, ne doit plus désormais relever des urgences mais de l’hôpital lui-même. Enfin, tout cela doit s’accompagner d’un « moratoire » à la fermeture des lits d’aval dans les établissements disposant d’un service des urgences ainsi que dans les structures d’aval voisines.
Thomas Quéguiner
Tous droits réservés 2001/2013 — HOSPIMEDIA