Durant trois ans, le projet « Secur’cities » doit permettre aux deux villes d’échanger sur leurs expériences passées, d’expérimenter de nouvelles approches et d’acquérir de nouveaux équipements. L’objectif est double : « renforcer la prévention » des actes terroristes et « préserver le caractère libre des espaces publics » en continuant à y organiser des manifestations, afin de concilier « un haut niveau d’attractivité avec un haut niveau de sécurité », souligne la mairie dans un communiqué.
À Lyon, où plus de 1 300 manifestations ont été organisées en 2018 sur l’espace public, du vide-grenier de quartier au festival de musique en passant par les marchés de Noël, les 50 sites les plus utilisés seront répertoriés dans un catalogue précisant les équipements nécessaires à leur sécurisation. Il est prévu aussi d’élaborer un guide pratique pour organiser des événements, de prêter du matériel et d’informatiser les demandes d’organisation. Enfin, des matériels (barrières anti-intrusion, sonorisation de messages d’alerte, signalétique lumineuse, caméras nomades, etc.) seront testés.
À Barcelone, le partenariat vise notamment à moderniser le système de vidéoprotection et à mettre en place la lecture automatique des plaques d’immatriculation. La ville accueillera aussi un colloque organisé avec Lyon pour présenter les apports de ce partenariat. Le financement européen, d’un montant de 2,78 millions d’euros, est fourni par la Commission sur un fonds (l’ISFP) spécifiquement créé pour aider les autorités locales à renforcer la sécurité dans les grandes villes.
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