Présentation des supports de publication sur Internet

Cette annexe permet de mieux connaître les différents supports de publication sur Internet, et en particulier les différences entre eux.

Vous saurez ainsi mieux différencier les différents supports de publication sur Internet, soit pour les mettre en œuvre vous-mêmes de façon pertinente, soit pour savoir sur lesquels rechercher les informations qui vous intéressent.

Internet dispose d'un grand nombre de moyens pour publier des informations. Voici une présentation rapide des supports.

Les sites

Les sites Internet ont été les premiers supports largement utilisés sur Internet ; leur création est peu automatisée (il est techniquement plus simple de créer un blog), ils permettent beaucoup de souplesse dans leur apparence (design, mise en page) et possèdent un contenu plutôt statique. Ils sont toujours indispensables pour les entités qui ont besoin d'une vitrine sur Internet, ou qui proposent des services/produits. À ce titre, les sites diffusent généralement le message officiel de l'entité qui les utilise. Il s'agit d'une communication verticale, qui n'appelle généralement pas de commentaires.

Les contenus des sites sont très variés, mais sont presque nécessairement de qualité : ils servent de vitrine et doivent donc être impeccablement bien tenus. Les sites Internet sont organisés par thèmes et par pages (contrairement aux blogs qui classent leurs publications par date).

Les blogs

Les blogs sont parmi les supports les plus représentatifs du Web 2.0. Ils permettent à une personne, ou à un groupe de personnes, de publier sur leur propre interface de façon aisée. Les publications sont présentées par ordre chronologique. Les blogs sont généralement ouverts aux commentaires, sans pour autant être totalement participatifs (c'est le blogueur qui publie les articles, les internautes n'intervenant que pour commenter).

Les blogs ont connu une explosion ces dernières années, en particulier grâce à leur simplicité d'utilisation. Cependant un certain ralentissement voit le jour, avec la concurrence d'autres supports Internet, et en particulier des réseaux sociaux.

Les blogs fournissent le plus souvent des informations personnelles, des réactions, des commentaires, sur un ton libre. Ils traitent de tous les sujets, et permettent à tout un chacun d'être un véritable éditorialiste. C'est avec les blogs qu'on a commencé à dire que chaque internaute avait un porte-voix à sa disposition.

Les agrégateurs de contenus

  • Présentation des agrégateurs : les agrégateurs de contenus, aussi appelés curateurs, permettent de rassembler sur un même support des publications de supports distincts. Ils ne sont pas nécessairement utilisés massivement par les internautes, mais ils permettent malgré tout de relayer les informations – et en particulier les Buzz.

    Les agrégateurs de contenus ont différentes façons de synthétiser l'information :

    • affichage d'articles suivant un thème (cf. http://www.scoop.it/t/intelligence-economique-competitive-intelligence : le portail Scoop.it d'intelligence économique), en effectuant un tri pour ne sélectionner que les articles qui traitent du sujet voulu (appelés curateurs, ces agrégateurs font en fait un tri « intelligent » sur les données qu'ils collectent) ;

    • affichage d'articles selon leurs sites d'origine (ex. : http://www.netvibes.com/scie#ACCUEIL, portail Netvibes du SCIE), en prenant tous les articles des sources sélectionnées.

    Les agrégateurs ne créent pas leur propre contenu ; leur valeur ajoutée est dans leur capacité à rassembler des contenus selon des thèmes ou des sources. Ils permettent ainsi de mettre en place une veille, ou tout simplement de suivre de façon exhaustive un sujet donné en synthétisant les publications de différentes sources.

  • Les flux RSS : les agrégateurs de contenus utilisent majoritairement les flux RSS. Un flux RSS est un lien qui permet de mettre automatiquement à jour un contenu en fonction des mises à jour d'un site.

    Exemple de publicité

    Netvibes, pour vendre la version payante de son agrégateur, met en avant les possibilités de veille de l'outil : « Je voudrais surveiller la réputation de mon client, mais c'est délicat. De plus, les outils d'analytique que j'utilise me donnent souvent des résultats assez pauvres ou non pertinents. »

    « Avec Netvibes, surveillez et analysez tout sur une plate-forme unique. Vous pouvez désormais éliminer le bruit et obtenir de meilleurs résultats, plus pertinents, en combinant une analytique flexible et une curation d'experts humains. Et au contraire des outils d'analytique en “boîte noire”, notre Open Corpus vous laisse le contrôle absolu, tandis que notre SmartReader primé vous permet plus facilement de surveiller des centaines de sources en temps réel. »

  • Les outils collaboratifs : Wikis et réseaux sociaux. Ces outils collaboratifs permettent de travailler à plusieurs sur une seule et même interface. Ils permettent des accès libres ou restreints (pour travailler avec un groupe précis de personnes, ou pour contrôler au minimum les accès).

    Le plus connu des outils participatifs est Wikipédia. Le Wiki, type traditionnel de l'outil participatif, prend la forme d'une page Internet qui peut être modifiée par l'internaute (qui doit souvent s'inscrire avant de pouvoir publier). L'historique des modifications est gardé, et des discussions peuvent être lancées sur des points conflictuels. Les Wikis ont cependant tendance à connaître un certain déclin, surtout avec le développement des réseaux sociaux professionnels.

    Les réseaux sociaux ont pour avantage d'être très faciles d'accès et d'avoir une audience très large. On peut y créer des groupes autour d'un thème particulier, d'accès libre ou régulé par le créateur. Le principal problème des groupes est souvent le manque de pertinence et la surabondance des informations : peu contrôlées, elles peuvent s'avérer éloignées du thème principal (elles sont dans ce cas publiées pour donner de la visibilité à leur auteur).

  • Les Newsletters : elles sont l'équivalent sur Internet des revues auxquelles on peut s'abonner. Avec une fréquence variable, on recevra dans sa boîte mail la parution à laquelle on s'est abonné. Proposées sur les sites, blogs, etc., leur qualité varie évidemment beaucoup, et leur contenu n'est pas nécessairement inédit (certains blogs par exemple permettent de s'abonner à une Newsletter qui reprend les articles de la semaine).

    Les Newsletters ont l'avantage de pouvoir être facilement imprimées (elles sont en format PDF le plus souvent), et d'arriver directement dans la boîte mail… Elles ont ce désavantage de fournir un volume conséquent d'informations à un moment donné, quand les blogs publient régulièrement leur contenu.

  • En complément…

    Il existe de plus en plus de liens entre les différents supports évoqués. Les articles de blogs pourront être signalés automatiquement sur les réseaux sociaux, et les publications de réseaux sociaux peuvent être intégrées dans les blogs. De même, des sites pourront intégrer des blogs, et des blogs avoir une apparence de sites. Cependant, si ces liens sont utiles, il faut garder une cohérence en fonction du support, et savoir garder le ton adapté à chacun d'entre eux (plus familier sur les réseaux sociaux, plus ou moins).