Non, en l’état actuel du droit. Il ne s’agit que d’une faculté, certes encouragée par l’État, mais qui ne repose sur aucune obligation d’origine légale.
Non. La création d’ossuaires séparés est simplement conseillée par la circulaire du 19 février 2008, mais elle est objectivement au-delà des capacités de beaucoup de communes. Des communes disposant de carrés confessionnels déposent d’ailleurs les restes des corps exhumés dans des ossuaires communs sans que cela provoque des troubles (cf. Créer un ossuaire et Destination des restes mortels exhumés).
En principe, non. Ce en vertu du principe de liberté de sépulture, qui permet aux familles de faire apposer sur la tombe de leur défunt des signes religieux. Le maire peut toutefois s’opposer à cette apposition en cas de risque pour l’ordre public (article R. 2223-8 du CGCT), mais en aucun cas pour des motifs esthétiques.