Contexte
Tout graphiste, de par sa formation et son expérience, a nécessité de s’adapter, de s’intéresser, d’évoluer, au fil des nouveaux besoins sociétaux, mais aussi en termes d’appropriation des technologies du moment.
Depuis les disparitions progressives de la photocomposition, de la photogravure et leurs nombreuses contraintes ainsi que depuis l’abandon de systèmes d’impression traditionnelle, la naissance de la publication assistée par ordinateur (PAO) et de logiciels dédiés a offert un espace énorme de création à tous les graphistes professionnels (ou pas…).
Un peu plus tard, au début des années 2000, l’arrivée du Web, du multimédia et la démocratisation d’Internet ont de nouveau révolutionné les pratiques en bousculant bon nombre de codes et principes graphiques, sans compter les millions d’utilisateurs et l’ultra-rapidité de la circulation des images, des informations, et donc de la communication.
Plus de quinze ans après, un grand nombre de nouveaux métiers liés au Web sont apparus, confortant les graphistes dans leur rôle. Ceux-ci, pour la plupart, se sont emparés de ces nouveaux outils tout en y imposant, d’une manière ou d’une autre, l’essentiel des codes traditionnels graphiques, ou en les détournant au besoin pour des raisons tout aussi artistiques.