Contexte
La notion d’acoustique en milieu scolaire est fondamentale. Alors qu’une salle de classe doit être isolée des bruits extérieurs pour favoriser l’écoute et l’échange, une cantine doit lutter contre l’effet « cocktail ».
Les occupants subissent pendant des périodes prolongées des niveaux sonores dépassant les 80-90 décibels (dB) dans les préaux couverts, les cantines, voire dans certaines salles de classe. Dans des préaux couverts, des pointes dépassent 120 dB, soit presque le bruit d’un avion au décollage. Dans certains établissements, la sonnerie marquant la fin des récréations peut émettre des sons compris entre 80 et 100 dB.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande des temps de réverbération inférieurs à 0,5 seconde pour favoriser l’intelligibilité et l’apprentissage de la parole. Hélas, ces chiffres semblent souvent être dépassés.
Cette pollution sonore agit à la fois sur les enfants, sur l’encadrement et sur le personnel de service, entraînant nervosité, sanctions et fatigue. Les gestionnaires des établissements scolaires peuvent intervenir et réduire les nuisances sonores, en agissant sur l’organisation du travail et l’aménagement des lieux.