Contexte
Même si elles n’en ont pas toujours conscience, les entreprises détiennent de nombreuses informations possédant une valeur économique et stratégique qui composent leur capital immatériel (savoir-faire innovants, informations clients, données personnelles, etc.).
Dans un contexte concurrentiel mondialisé, avec des relations commerciales souvent complexes, ce capital immatériel permet à l’entreprise de se démarquer de la concurrence, de s’adapter aux besoins divers et évolutifs du marché.
Compte tenu de leur importance, ces informations sont exposées à de nombreuses menaces (diffusion d’éléments devant rester confidentiels, manipulation de contenus visant à porter atteinte à l’image de l’entreprise, captation illégale de données, usurpation d’identité, etc.) qui peuvent avoir de graves incidences sur la compétitivité de l’entreprise, voire sur sa survie. C’est pourquoi l’entreprise doit les sécuriser.
Tout l’enjeu pour cette dernière est de réduire les risques à un niveau acceptable sans entraver son fonctionnement. Pour ce faire, un certain nombre de bonnes pratiques doivent être mises en place.
Afin que la démarche porte ses fruits, elle doit être élaborée en plusieurs étapes :
- identifier les données stratégiques de l’entreprise et déterminer leur niveau de confidentialité ;
- constituer une preuve de la détention des informations sensibles ;
- impliquer le personnel dans les règles de conduite à adopter et sécuriser les systèmes d’information et d’intranet ;
- mettre en place un accord de confidentialité et bâtir une politique de sécurité globale.