Contexte
Prenant conscience du rôle toujours plus croissant des structures intercommunales en matière de création et de développement des services à la personne, dont naturellement le secteur éducatif, et face au poids des dépenses à caractère scolaire et périscolaire, qui représentent, pour bon nombre d’entre elles, le premier poste de dépenses de fonctionnement, les communes décident de plus en plus de transférer la compétence relative à l’école primaire à un syndicat intercommunal, à une communauté, voire à une métropole.
L’intercommunalité éducative, qui ne relève, précisons-le à titre liminaire, d’aucune qualification juridique, se décline sous quatre composantes autonomes les unes par rapport aux autres : la création, l’aménagement et la gestion des équipements scolaires d’intérêt communautaire, le fonctionnement des écoles, les activités périscolaires et les activités extrascolaires.
La présente fiche s’attache à définir les différentes formes d’intercommunalité en matière scolaire, lesquelles sont, sans conteste, marquées par une certaine souplesse d’organisation.