La Journée internationale des Droits de l’homme, une initiative internationale relayée au niveau local
Introduire son discours par un rappel historique de l’institution de cette journée permet à l’élu de s’affirmer comme étant le relais local le plus disposé à célébrer cette journée. Il est alors considéré par l’auditoire comme le représentant naturel de ce combat universel.
La Déclaration universelle des droits de l’homme, des principes fondamentaux quotidiennement bafoués, notamment l’égalité des chances
Souligner que ce texte, rédigé en 1948 sur la base de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, est menacé permet à l’élu de constater le manque de respect de ces droits fondamentaux dans le monde.
Insister sur un point particulièrement consensuel, comme l’égalité des chances, fait prendre conscience à l’auditoire des différences existant dès la naissance. Ce combat consensuel est susceptible d’intéresser l’ensemble de l’auditoire, car c’est individuellement et collectivement que nous améliorerons notre monde.
Un exemple de proximité, les conditions de vie des détenus sur le territoire français
Insister sur un exemple national met en exergue le fait que le respect des droits de l’homme n’est pas un combat abstrait. Il s’agit pour l’élu de donner une dimension nationale au respect des droits de l’homme. Parallèlement, il rappelle que le respect des droits de l’homme n’est pas un acquis, même sur le sol français, et qu’il faut continuellement le défendre.
Des pans entiers de l’humanité privés de leurs droits élémentaires
En donnant une dimension internationale aux droits de l’homme, l’élu rassemble son auditoire. Si la politique interne peut être synonyme de division, le rappel de valeurs partagées est susceptible de réunir l’ensemble des Français.
Rappeler que dans le monde certaines personnes n’ont pas le droit de s’exprimer librement, que d’autres ont un accès limité à la santé, est un propos cohérent : il s’agit pour l’élu d’égrener des vérités parfaitement consensuelles tout en rappelant l’état finalement avancé des droits de l’homme en France.
Le droit à l’éducation, principal vecteur vers l’idéal de liberté
En concluant son discours sur une note légèrement positive, l’élu donne de l’espoir à son auditoire. Il s’agit pour lui de mettre en avant le droit à l’éducation, afin que chaque personne soit en capacité de combattre pour que les droits de l’homme soient respectés.
L’élu doit donner une dimension individuelle à ce combat, afin que chaque personne y participe personnellement. L’auditoire, à la fin d’un tel discours, relativisera la position de la France vis-à-vis du reste du monde.