Contexte
Dépasser la simple logique de la ville comme financeur de l’éducation primaire, c’est tout l’objet d’une communication pertinente auprès de l’école et de ses usagers. La ville ne peut se cantonner à être uniquement le prestataire des établissements scolaires pour toute intervention relative aux bâtiments, au mobilier, aux fournitures scolaires, à la restauration, aux Atsem, etc. Elle n’est pas un sous-traitant, mais un véritable partenaire de l’éducation au quotidien. Il appartient au directeur de l’éducation de valoriser l’action de la ville par sa représentation au travers de différentes manifestations et autres moments-clefs tout au long de l’année.
Mis en place dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires à l’école primaire, les projets éducatifs territoriaux (PEDT) sont généralisés en 2015 et se poursuivent avec l’inclusion du « Plan mercredi » en 2018.
Ainsi, par la loi de la refondation de l’école, est dépassée la simple logique de la ville comme financeur de l’éducation primaire. La loi met en évidence que la collectivité locale est un véritable partenaire de l’éducation au quotidien.
Et même si le retour aux quatre jours a été permis par le décret n° 2017-1108 du 27 juin 2017, il ne remet pas en cause l’existence d’un projet éducatif territorial. L’accueil périscolaire et extrascolaire répond aux besoins des administrés. L’alliance éducative des acteurs, quels que soient les horaires, reste un atout pour l’enfant.
C’est bien entendu à l’élu à l’éducation que revient, de fait, la primeur de la communication des actions menées par la direction de l’éducation. Au directeur de valoriser le travail de son équipe et de mettre en avant l’élu auquel il est rattaché. Les démarches auprès de la presse doivent nécessairement recevoir en amont l’aval de l’élu afin d’éviter tout impair.