Contexte
Le mode de sépulture a longtemps consisté, pour les plus modestes, en l’inhumation dans des fosses communes creusées parfois jusqu’à 10 m de profondeur autour des églises ou des hôpitaux où étaient déposés des milliers de cadavres.
Ce n’est qu’avec le décret du 23 prairial de l’an XII que l’inhumation fut obligatoirement réalisée dans une fosse individuelle.
On parlera désormais de tombe, fosse de terre ou caveau, dans lesquels sont déposés un ou plusieurs défunts , mais lors de différentes inhumations consécutives (superpositions).
Les 2 seuls modes de funérailles autorisés par les textes aujourd’hui sont l’inhumation et la crémation. L’inhumation peut se réaliser en pleine terre ou dans une fosse de béton aménagée dans le sous-sol de la sépulture, le caveau.
Les creusements en pleine terre limitent le nombre de défunts susceptibles d’être inhumés. Les fosses les plus profondes, creusées à 2,50 m, ne pourront accueillir que 3 cercueils superposés. Le caveau, structure rigide, permet l’aménagement d’un nombre supérieur de cases en toute sécurité.