La question de l’identité
Dès 2001, le rapport Descomps avait souligné le palmarès impressionnant de la voie technologique, lié à la fois au nombre des bacheliers et des techniciens supérieurs qui en sont issus et à la performance des itinéraires empruntés par les élèves. En dépit de ces motifs de satisfaction, il en avait identifié l’insuffisante lisibilité par rapport à la voie professionnelle.
Avec la préparation du baccalauréat professionnel en trois ans, la réforme de la voie professionnelle a créé des filières qui ne sont pas sans rappeler les premiers baccalauréats de techniciens. Aussi les baccalauréats technologiques sont-ils devenus encore plus difficilement identifiables qu’auparavant.
Les sigles à connaître
- STI : sciences et technologies industrielles.
- STI2D : sciences et technologies de l’industrie et du développement durable.
- STD2A : sciences et technologies du design et des arts appliqués.
- STG : sciences et technologies de la gestion.
- ST2S : sciences et technologies de la santé et du social.
- STL : sciences et technologies de laboratoire.
- TMD : techniques de la musique et de la danse.
- STAV : sciences et technologies de l'agronomie et du vivant.
La question des débouchés
Actuellement, la voie technologique conduit la grande majorité des élèves à suivre des études supérieures à bac + 2. Les poursuites d’études dans l’enseignement supérieur long restent marginales, voire exceptionnelles en CPGE. Inversement, les élèves de la voie générale disposent d’un éventail plus large de formations post-bac, de la licence aux études doctorales en passant par les masters 1 et 2. Cette situation n’est pas sans conséquence sur l’orientation des élèves en fin de classe de troisième ou de seconde. La réforme de la voie technologique vise à son décloisonnement pour en faire une voie de réussite au même titre que les voies générale et professionnelle.