Il y a plusieurs possibilités qui s’offrent au conseil d’administration pour faire l’acquisition d’un logiciel d’application informatique de la vie scolaire : soit la ligne budgétaire dans le cadre de la réforme du cadre budgétaire et comptable (cf. Le budget de l’EPLE) s’inscrira dans le chapitre « Vie de l’élève », soit dans le chapitre intitulé « Administration et logistique ». Il faut noter à cet égard que Sconet absences, même s’il est très peu convivial, est gratuit.
Tout ce qui touche au matériel informatique peut provenir d’une dotation de la collectivité de tutelle, d’un prélèvement sur fonds de réserve et s’inscrire dans « Administration et logistique ».
Rien n’interdit d’inclure une mission de prévention de l’absentéisme dans leur fiche de poste, mais sous condition qu’ils soient volontaires. Attention cependant : la circulaire de 2003 qui définit leur mission ne le stipule pas explicitement, et par ailleurs ils ne peuvent pas opérer comme les médiateurs en dehors de l’établissement (cf. circ. n° 2003-092, 11 juin 2003 , relative aux assistants d'éducation).
Il n’y a pas d’attributaire officiel. Il paraît logique que le professeur principal s’en charge, appuyé par la direction. Mais le CPE peut bien sûr contribuer.
La responsabilité en incombe au chef d’établissement, mais cette tâche peut être déléguée au CPE sous réserve de son accord. Il est cependant conseillé que le chef d’établissement signe lui-même les signalements. Un autre acteur peut également mettre en place la procédure administrative, il s’agit du référent décrochage scolaire, qui dans quelques établissements n’est pas un CPE et bénéficie de l’IMP afférente.
Tout dépend du point de vue que l’on adopte. En 2011-2012, près de 80 000 signalements pour absentéisme ont été effectués auprès des directeurs académiques qui ont adressé aux familles 22 000 « seconds avertissements » pour cause de récidive. 619 suspensions d’allocations familiales ont été réalisées, et elles ont été rétablies dans 142 cas. Pour les uns (ceux de la majorité politique précédente), l’efficacité de la démarche est attestée par le fait qu’à partir de 80 000 signalements, il n’y a eu que 619 suspensions d’allocations (dont un certain nombre a été rétabli) : elle est donc dissuasive et amène la quasi-totalité des familles à réagir. Pour les autres (l’actuelle majorité politique), outre son caractère « injuste », son inefficacité se marque du fait que sur les 619 suspensions d’allocations, 80 % n’ont pas été rétablies : elles n’améliorent donc pas la situation de manière significative.