Contexte
Depuis la fin des années 1980, l’École connaît des faits de violence en milieu scolaire. Si la violence physique reste un phénomène minoritaire, les incivilités sont en augmentation. Ainsi, on peut dire que rares sont les enseignants, les CPE et les équipes de direction qui n’ont pas été confrontés à des actes d’insolence, de contestation d’autorité, voire de violence verbale (insultes) de la part de leurs élèves.
Aussi, depuis les années 2000, l’institution scolaire a cherché des solutions en donnant notamment plus de cohérence dans le régime et l’application des punitions et de sanctions scolaires comme le souligne la circulaire no 2011-111 du 1er août 2011 relative à l’organisation des procédures disciplinaires dans les collèges, les lycées et les établissements régionaux d’enseignement adapté, aux mesures de prévention et aux alternatives aux sanctions.
Mais l’un des objectifs de cette circulaire est de lutter contre le processus du décrochage scolaire, constaté chez un grand nombre d’élèves exclus par un conseil de discipline.
Face à ces évolutions, le CPE est contraint de s’impliquer, non seulement en raison de son rôle de conseiller technique du chef d’établissement mais aussi parce qu’il a une fonction d’« autorité » auprès des élèves.
Cette fiche présente une expérience menée dans un collège dont l’objectif est d’adapter un régime de punitions et de sanctions cohérent, pédagogique et éducatif, conformément aux principes de la circulaire d’août 2011.