Mesdames, Messieurs,
En cette journée du 19 mars, nous sommes réunis pour rendre hommage aux victimes de la guerre d’Algérie et exprimer notre plus profond respect et notre très sincère reconnaissance aux anciens combattants de ce conflit. Souvenons-nous que malgré les drames provoqués, les accords d’Évian furent accueillis par toute une génération comme une délivrance, un espoir, la fin d’une « sale » guerre qui, pendant presque quarante ans, n’a pas dit son nom.
Entre 1954 et 1962, deux millions de jeunes français furent mobilisés en Algérie et constituent aujourd’hui encore cette troisième génération du feu sacrifiée sur l’autel du colonialisme. Parmi eux, 27 000 furent tués et un millier a disparu. Notre commune a payé son tribut (citer le nombre de morts et/ou les...