Chers concitoyens, concitoyennes, professionnels du voyage et futurs voyageurs,
« Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage », écrivait Joachim du Bellay. Heureux qui, comme un citoyen du monde, a fait un voyage responsable, j’ajouterais.
En effet, le beau voyage est celui qui laisse de beaux souvenirs. Mais c’est aussi celui qui ne laisse pas de traces. Celui d’un homme avisé qui s’enquiert des empreintes de ses pas sur l’écosystème qu’il arpente. Celui d’un homme concerné qui s’interroge sur les conditions des personnes qui l’accueillent. Celui, enfin, d’un citoyen averti qui s’émeut de la pérennité du développement local. Si le voyage forme la jeunesse, il informe aussi des paysages et des peuples. Il convient de les respecter pour laisser la chance...