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Commémoration d’un massacre d’otages résistants

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Référence : 1555

L'essentiel par l'éditeur

La commémoration du massacre des otages résistants de Châteaubriant souligne l'importance de la mémoire collective pour éviter la répétition des erreurs passées. Elle met en avant les valeurs universelles de solidarité, fraternité et respect des droits de l'homme, incarnées par les martyrs de la Résistance. L'évocation de figures comme Guy Môquet et Émile David renforce l'émotion et l'indignation face à la barbarie nazie et à la collaboration du régime de Vichy.

  • Pourquoi est-il important de commémorer le massacre des otages de Châteaubriant ?
  • Quelles valeurs universelles sont mises en avant lors de la commémoration des résistants ?
  • Comment les figures de la Résistance, comme Guy Môquet, sont-elles utilisées pour renforcer la mémoire collective ?

Un maire doit prononcer un discours à la mémoire d’otages fusillés en 1941 par les nazis : les martyrs de Châteaubriant. Il s’agit pour lui de rappeler des événements historiques en replaçant dans leur contexte politique, de rendre hommage à des victimes présentées comme des exemples et, à travers elles, de promouvoir au présent les valeurs associées à la Résistance. Comme toute commémoration, c’est aussi l’occasion d’affirmer l’importance de la mémoire pour une meilleure appréhension du présent.

Discours
Commémoration d’un massacre d’otages résistants

« Ils sont ouvriers, employés, médecins, ingénieurs, enseignants ou encore étudiants. Tous avaient choisi de résister, tous étaient déterminés à se battre contre l’antisémitisme, la servitude et l’intolérance. Ayant chacun d’entre eux l’honneur de la France chevillé au corps, ces hommes aimaient aussi profondément la vie. »

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Discours

Mesdames, Messieurs les élus,

Mesdames, Messieurs les représentants d’associations,

Mesdames, Messieurs,

« Il n’y a pas d’histoire muette. On a beau la brûler, on a beau la briser, on a beau la tromper, la mémoire humaine refuse d’être bâillonnée. Le temps passé continue de battre, vivant, dans les veines du temps présent, même si le temps présent ne le veut pas ou ne le sait pas. Pour que l’histoire ne se répète pas, il faut sans cesse la remémorer ».En ce 68e anniversaire de la fusillade de Châteaubriant, ces réflexions de l’écrivain uruguayen Eduardo Galeano – alors exilé en France – sur la responsabilité des passeurs de la mémoire revêtent une valeur toute particulière.

Soixante-huit années nous séparent de ce matin du 22 octobre 1941 au cours duquel vingt-sept citoyens, des r...

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