Mesdames, Messieurs, chers amis,
Je vais vous faire un aveu : j’ai été, pendant la majeure partie de ma scolarité, ce qu’on appelle un élève médiocre. Mes professeurs s’accordaient pourtant à me reconnaître une bonne intelligence, une mémoire satisfaisante et je n’étais pas non plus dissipé. J’étais même rempli de bonne volonté et il n’est pas une rentrée, pas une semaine que je n’aie abordée plein de belles résolutions. Malheureusement, elles tenaient rarement plus de quelques minutes. Un mot qu’avait prononcé le professeur, une mouche sur le mur, un oiseau passant dans le ciel suffisaient à me faire quitter la classe par l’imagination et à m’échapper dans des projets qui n’avaient pas beaucoup de rapport avec les matières enseignées. C’é...