Contexte
Enjeux économiques : la consommation d’éclairage extérieur, environ 5 TWh, ne représente que 1 % de la production totale d’électricité en France, mais correspond à 48 % des consommations d’électricité des collectivités territoriales, soit 18 % de leur consommation toutes énergies confondues (source AFE). Ce service public pèse pour environ 37 % dans la facture d’électricité des communes.
Enjeux environnementaux : des consommations contrôlées, des nuisances lumineuses limitées, un éclairage adapté aux seules exigences visuelles, la garantie d’une filière de collecte et de recyclage, etc. sont autant de critères à prendre en compte pour des installations respectueuses de l’environnement, que les lois Grenelle de l’Environnement vont maintenant rendre obligatoires, dans le neuf comme dans l’existant.
Enjeux sociaux : la sécurité des personnes et des biens reste la première des priorités, qu’elle soit immédiate (sécurité des déplacements dans les espaces publics) ou de long terme (limitation des rejets de CO2 et des effets du changement climatique). Elle s’accompagne de la recherche d’une qualité de vie que les ambiances lumineuses judicieusement réparties dans l’espace et le temps peuvent procurer. Les exigences spécifiques de santé visuelle (malvoyants, personnes âgées) peuvent et doivent aujourd’hui être traitées de façon plus pertinente.
Cadre réglementaire :
- le pouvoir de police du maire ;
- les normes de construction électrique : norme NF C 17 200 ;
- la norme de construction photométrique : la norme européenne EN 13 201 ;
- la directive 2009/125/CE : établissant un cadre pour la fixation d’exigences en matière d’écoconception applicables aux produits liés à l’énergie ;
- certificats d'économie d'énergie.