Contexte
Les établissements sociaux, médico-sociaux et de santé n’échappent pas à la petite révolution managériale qui couve depuis quelques années. En effet, le management est, plus encore aujourd’hui, véritablement incarné et ne peut plus se contenter d’appliquer de grandes théories sur le terrain. Les « styles » de management autrefois déclinés, le plus souvent en lien avec la personnalité du directeur, ne valent plus car celui-ci doit se fondre dans un standard adapté aux nouveaux publics de salariés.
L’évolution rapide des établissements sociaux, médico-sociaux et de santé au rythme des pressions exogènes telles que les injonctions réglementaires, les évolutions technologiques et les exigences accrues des familles des résidents et des patients, autant qu’au rythme des pressions endogènes telles que les exigences accrues des agents, notamment en termes de conditions de travail, tend à augmenter la charge de travail de l’encadrement en premier lieu. Celui-ci n’a alors d’autre choix que de déléguer, d’autant plus que la délégation participe aussi de la qualité de vie au travail des agents.