Dans le cadre de la précédente étude, le CCECQA en collaboration avec l’équipe de santé publique du CHU de Nantes a mené un travail de recherche à la demande du ministère chargé de la Santé (Drees) pour essayer de caractériser plus précisément les événements indésirables. Il ne faut pas mélanger ce qui relève des expositions de ce qui relève des mécanismes infectieux, par exemple, et des conséquences que l’on peut observer. Ce travail a permis d’identifier six types d’EIG, qui constituent plutôt des groupes d’événements de nature assez proche, mais pas totalement semblable. Ce travail n’a pas encore été publié, car il n’a pas abouti à un outil opérationnel simple. De plus, il est possible qu’il soit nécessaire de développer plusieurs typologies en France, d’événements, de mécanismes, de danger, d’exposition. Dans cette étude, le parti pris était de présenter des résultats de façon épidémiologique, mais il faudrait aller plus loin. Un travail a également été fait au niveau international par l’OMS pour tenter de clarifier ce qui relève des causes, des événements, et des conséquences. Cela devrait aider les systèmes d’alerte.
Jusqu’à présent, il existe peu de travaux en France sur le sujet de la récupération. D’après la littérature, certaines interventions facilitent la récupération. Au-delà des interventions qui ont été identifiées, c’est le travail des équipes et une protocolisation de situations relativement fréquentes qui permettraient à terme d’améliorer la récupération des EIG.