Alors que les élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet 2024 pèsent lourd dans le budget des petites communes, notamment en frais de personnel, les subventions de l'État sont très faibles. L'Assemblée nationale doit elle aussi assumer des dépenses imprévues extrêmement importantes.
Dix-neuf représentants du camp présidentiel, dix des Républicains, un seul ministre issu de la gauche : le gouvernement de Michel Barnier repose sur de subtils équilibres, avec une dominante à droite.
"La fin de la gauche d'État" : aux élections européennes comme aux législatives, le vote des fonctionnaires s'est déporté vers le centre et la droite, au profit notamment du Rassemblement national (RN), selon une étude publiée lundi 16 septembre 2024.
Emmanuel Macron a nommé jeudi 5 septembre 2024 l'ex-ministre et ancien commissaire européen de droite Michel Barnier, 73 ans, comme Premier ministre, a annoncé l'Élysée 60 jours après le second tour des élections législatives qui ont débouché sur une Assemblée nationale dépourvue de majorité.
Parfois critiqué par les oppositions pour qui il fait davantage qu'« expédier les affaires courantes », le gouvernement démissionnaire a cependant mis en suspens un grand nombre de projets et de décisions parfois attendus avec impatience par les secteurs concernés.
Le Conseil constitutionnel a enregistré 81 recours contre les résultats des élections législatives des 30 juin et 7 juillet, a annoncé le Conseil lundi 22 juillet 2024 dans un communiqué.
Yaël Braun-Pivet retrouve le perchoir : onze jours après les législatives, la présidente sortante de l'Assemblée a été réélue grâce à une entente entre la droite et la macronie qui pose peut-être les bases d'une coalition gouvernementale et souligne le mur auquel se heurte la gauche au Palais Bourbon.
Le Premier ministre Gabriel Attal a obtenu lundi 8 juillet 2024 un sursis à Matignon en attendant la nomination de son successeur après l'échec de son camp aux législatives, mais il n'est pas près de disparaître d'un paysage politique désormais marqué par une tripartition à l'Assemblée et la perspective de la présidentielle de 2027.
L'Assemblée recomposée, qui pour gouverner ? Après la surprise des législatives anticipées qui ont nettement freiné la déferlante Rassemblement national, la France se cherche une majorité parlementaire. Un casse-tête pour l'union de la gauche, fragile malgré sa première place, et une macronie en recul.
Majorité absolue, gouvernement minoritaire, gouvernement technique... La constitutionnaliste Anne-Charlène Bezzina, de l'Université de Rouen, dresse auprès de l'AFP les scénarios possibles au soir du 7 juillet. Avec une inconnue : qui sera le nouveau locataire de Matignon et quand prendra-t-il ses fonctions ?
Quels enjeux représentent les élections législatives pour les collectivités locales ? Deux représentants d'élus ont bien voulu nous éclairer.
« Prise de renseignements » plutôt qu’« exode spectaculaire »: si certains hauts fonctionnaires inquiets de la possible arrivée au pouvoir du Rassemblement national (RN) songent à se replier vers des postes où leur indépendance serait protégée, une vague massive de départs semble improbable.
La longue histoire du service public français s'inscrit dans un cadre républicain qu'aucune majorité politique, depuis le maréchal Pétain, n'a remis en cause. Les résultats des élections législatives du 7 juillet prochain pourront changer le caractère universel et égalitaire de l'action publique. Ce bouleversement n'est pas sans conséquence sur le travail des 5,6 millions d'agents publics qui sont soumis au devoir de loyauté et d'obéissance hiérarchique. Tribune de Florian Glay, Fonctionnaire en disponibilité, Créateur de « Florian GLAY conseil ».
Des candidats de gauche élus dès le premier tour et, à quelques kilomètres, des territoires où le Rassemblement national fait un raz-de-marée : le grand écart entre le vote des métropoles et celui des campagnes ne cesse de se creuser.
Encore abasourdis par le score inédit du Rassemblement national, "aux portes du pouvoir" après le premier tour des législatives, gauche et macronie appellent à des désistements au second tour, chacun s'estimant mieux placé que l'autre pour battre l'extrême droite.
Déjà bien implantés chez les agents publics les plus modestes, les partis d'extrême droite seraient désormais en train de conquérir le vote des cadres de la fonction publique, analyse le chercheur du Cevipof Luc Rouban dans un entretien à l'AFP.
Le 14 juin 2024, une pétition de plus de sept cents « cadres de l'Éducation nationale pour la République » a annoncé qu'ils n'appliqueraient pas la politique du Rassemblement National en cas d'arrivée au pouvoir à l'issue des législatives1. Cette prise de position pose la question de savoir jusqu'où va la neutralité et la réserve des agents publics ?
Justice, école, santé... Le collectif de fonctionnaires Nos Services publics lance mardi 25 juin 2024 un comparateur de programmes pour les législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, afin de confronter les projets des principaux partis en matière de services publics.
Après analyse du programme présidentiel 2022 du Rassemblement national et de ses récentes déclarations, Le Sens du service public considère qu'il n'offre "aucune perspective positive et efficace au service public et à ses agents".
Plus d'un million de procurations ont été enregistrées depuis le 10 juin afin de voter lors des législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, soit plus que pour les législatives de 2022, a indiqué vendredi 21 juin 2024 le ministère de l'Intérieur.