Le décret autorisant les communes à revenir dès la rentrée prochaine à la semaine de quatre jours d'école en primaire est paru mercredi 28 juin au Journal officiel, un coup de canif à la réforme mise en œuvre par le précédent gouvernement.
Le groupe de travail du Sénat sur la réforme des rythmes scolaires, que veut assouplir le nouveau ministre de l'Éducation, a recommandé jeudi 8 juin de ne pas revenir à la situation antérieure, à savoir une semaine d'école de quatre jours, et réclame une évaluation du dispositif.
Le nouveau ministre de l’Éducation rouvre le dossier sensible des rythmes scolaires : il doit donner la possibilité aux communes de revenir à la semaine de quatre jours dans les écoles dès la rentrée prochaine, un mouvement qui pourrait s'amplifier l'année suivante.
Le nombre d'animateurs qui encadrent les enfants en maternelle et élémentaire, dans le cadre d'un projet éducatif territorial, a été diminué malgré la vive opposition des syndicats.
Près de deux ans après sa généralisation, la réforme des rythmes scolaires satisfait une large majorité d'élus de communes rurales, qui réclament toutefois une simplification des papiers à remplir et craignent un essoufflement de l'offre des ateliers périscolaires.
Coût pour la collectivité, fatigue des élèves, difficultés d'organisation, contenu pédagogique... : la réforme des rythmes scolaires a-t-elle réellement un impact positif sur l'apprentissage ?
Les activités périscolaires prévues par la réforme des rythmes scolaires ont été mises en place dans la quasi-totalité des communes concernées, malgré des difficultés.
Impact financier, difficultés à recruter des animateurs, manque de locaux, absence de cohérence avec les programmes... Adopter la réforme des rythmes scolaires est compliqué.
Trois enseignants des écoles sur quatre, interrogés sur la réforme des rythmes scolaires, jugent que les "dysfonctionnements" liés au temps périscolaire ont un "impact négatif" sur l'attention et la fatigue des élèves, selon un sondage du syndicat SNUipp-FSU publié mardi.
Instruction a été donnée, par le ministère de l’Éducation nationale, aux recteurs d'académie, aux préfets de département ainsi qu’aux IA-Dasen de participer activement à la promotion de la généralisation des projets éducatifs territoriaux sur l'ensemble du territoire.
Une circulaire publiée au Bulletin officiel du 1er janvier vise à promouvoir la généralisation de PEDT sur l'ensemble du territoire en veillant à prendre en compte la diversité des situations locales.
À l’occasion du Congrès des maires fin novembre 2014, les résultats de l'enquête menée par la Caisse nationale des allocations familiales en collaboration avec l'Association des maires de France, du 9 mai au 12 juin 2014, ont été en partie rendus publics.
Au BO du 20 novembre sont parus plusieurs textes modifiant certaines dispositions concernant l’attribution du fonds d'amorçage pour la réforme des rythmes scolaires dans le premier degré. Mis en place en 2013 pour soutenir les communes, ce fonds dorénavant rendu pérenne au-delà de de 2015-2016 par Manuel Valls est renommé "fonds de soutien aux communes".
Le Premier ministre Manuel Valls a annoncé jeudi 17 novembre aux maires que l'aide de l'État accompagnant les communes pour la réforme des rythmes scolaires "sera pérennisée au-delà de l'année 2015-2016".
Pour tenir compte de la généralisation de la réforme des rythmes scolaires à compter de la rentrée scolaire 2014, un décret paru au JO du 5 novembre, définit distinctement les accueils de loisirs extrascolaires des accueils de loisirs périscolaires.
L'Association des maires des Grandes Villes de France (AMGVF) s'est réjouie vendredi 31 octobre dans un communiqué de la décision des députés de maintenir pour 2015-2016 le fonds d'amorçage destiné à subventionner la réforme des rythmes scolaires, et a demandé sa pérennisation.
Le Premier ministre Manuel Valls a annoncé mardi 29 octobre que les aides de l'État pour la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires seraient maintenues à leur "niveau actuel" pour toutes les communes.
La mise en place de la nouvelle semaine scolaire à l’école primaire, répartie sur davantage de demi-journées qu’auparavant, peut conduire certains enseignants à dépasser leurs obligations de service hebdomadaires. Un nouveau texte, paru au BO du 16 octobre, cadre cette éventualité.
L’Association des petites villes de France (APVF), que préside Olivier Dussopt, député de l’Ardèche et maire d’Annonay, a saisi la ministre de l’Éducation nationale pour lui faire part de la vive inquiétude de ses élus à propos de la non-pérennisation du fonds d'amorçage pour les rythmes scolaires à partir de la rentrée scolaire 2015-2016.
L'enseignement privé catholique a noté un effet sur ses effectifs de l'application de la réforme des rythmes scolaires dans le public, mais pas le "raz-de-marée que d'aucuns prédisaient", a indiqué jeudi 2 octobre son secrétaire général, Pascal Balmand.