L'Association des maires de France (AMF) est revenue à la charge, ce jeudi, concernant le financement des nouveaux rythmes scolaires, en demandant à l'État de "stabiliser sa participation" au coût de la réforme pour les collectivités locales.
Les maires qui refuseraient mercredi d'ouvrir les écoles pour protester contre la réforme des rythmes scolaires prennent le risque d'y être enjoints par la justice, qui peut également les condamner à de la prison, les suspendre, voire les révoquer.
Manuel Valls a prévenu jeudi à la Rochelle, à quelques jours de la rentrée scolaire, que la "loi" sur les rythmes scolaires "s'appliquerait" et appelé les élus socialistes et radicaux à être "fiers" de cette réforme.
La réforme des rythmes scolaires, généralisée cette année à toutes les écoles publiques, est considérée comme "une mauvaise chose" par 60 % des Français, selon un sondage CSA pour RTL dévoilé lundi, à la veille de la rentrée des élèves.
Le maire de Bilieu (Isère) et ses adjoints ont réduit leurs indemnités de 40 % afin de financer les nouvelles activités mises en place dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires, a indiqué lundi 1er septembre l'élu à l'AFP.
Près d'1,3 million d'élèves ont déjà expérimenté les nouveaux rythmes scolaires lors de l'année 2013-2014 et, à la rentrée prochaine, la réforme s'étendra à l'ensemble des écoles du territoire. À quelques semaines de ce nouveau branle-bas de combat, Weka a interrogé des élus et personnels communaux, des enseignants et des parents d'élèves ayant ou non expérimenté cette réforme. Bilan de cette première année.
Deux recours déposés contre la réforme des rythmes scolaires, par une association de parents d'élèves et par un syndicat d'enseignants, ont été rejetés par le Conseil d'État mercredi 2 juillet.
Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise), saisi en référé par la préfecture des Hauts-de-Seine, a suspendu mardi 24 juin les délibérations prises par les mairies de Levallois-Perret et Asnières pour ne pas appliquer la réforme des rythmes scolaires.
Les conseils d'école de Lyon ont adopté vendredi à une très courte majorité la nouvelle organisation du temps scolaire proposée par la municipalité, le regroupement des activités périscolaires le vendredi après-midi ayant suscité de vifs débats.
Une quarantaine de maires de la Drôme et de l'Ardèche ont décidé "d'entrer en résistance" contre la réforme des rythmes scolaires, demandant son report à la rentrée 2015, "voire son abrogation", ont-ils annoncé dans un communiqué mardi.
Plusieurs centaines de personnes - enseignants, parents et élus - se sont rassemblées mercredi à Créteil pour demander l'abrogation de la réforme des rythmes scolaires, qui doit être généralisée à la rentrée, a constaté une journaliste de l'AFP.
Une large majorité des Français estime que l'application de la réforme des rythmes scolaires sera "compliquée" et entraînera "des contraintes d'organisation", même s'ils sont deux tiers à approuver les cours le matin, selon un sondage CSA.
Face aux informations contradictoires qu'elles reçoivent de la part du rectorat et de la mairie au sujet des rythmes scolaires, des organisations de parents d'élèves marseillaises s'alarment vendredi de cette "situation confuse et délétère", dans une lettre ouverte au ministre de l'Éducation nationale.
La rentrée scolaire 2014 sera marquée par la généralisation de la réforme des rythmes scolaires, une nouvelle façon d'évaluer les élèves et la poursuite de la lutte contre les inégalités sociales, selon la circulaire de rentrée du ministère de l'Éducation parue jeudi 22 mai.
Le sénateur-maire de Marseille Jean-Claude Gaudin (UMP), hostile de longue date à la réforme des rythmes scolaires mise en place par le gouvernement, s'est déclaré en revanche vendredi favorable à un "projet de soutien scolaire".
Le conseil d'agglomération de Montpellier a adopté à une très large majorité lundi 19 mai un vœu dans lequel il demande "solennellement au gouvernement d'assouplir le calendrier" de la réforme des rythmes scolaires et "d'autoriser les villes à une mise en place en septembre 2015".
La rentrée scolaire des 12 millions d'élèves est reportée au 2 septembre, au lieu du 1er septembre comme prévu, date à laquelle les professeurs effectueront leur pré-rentrée, a annoncé vendredi le ministre de l'Éducation nationale Benoît Hamon.
Le rapport de la mission d'information du Sénat sur les rythmes scolaires a été rejeté mercredi, au grand dam de sa rapporteure Françoise Cartron (PS) qui y a vu "un coup politique" de l'UMP.
La pré-rentrée des enseignants du primaire et du secondaire prévue le vendredi 29 août pour la rentrée 2014 sera repoussée au lundi 1er septembre, le même jour que celle des élèves, ont affirmé aujourd'hui les syndicats.
La ville de Lyon a annoncé mercredi avoir réussi à organiser la réforme des rythmes scolaires qui verra, à compter de septembre 2014, les écoliers travailler le mercredi matin, tandis que le temps périscolaire sera regroupé le vendredi après-midi, avec un recrutement de 700 animateurs supplémentaires.